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COUREURS DE CRISTAUX!

LES CONSEILS PRATIQUES DE SERGIO


 

 

 

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 Les différents outils que l'on peut trouver dans le commerce sont mal adaptés à l'extraction des minéraux. Le chercheur se doit donc d'innover dans ce domaine.

 
Les temps changent, la fameuse barre du cristallier en fer peut avantageusement être remplacée par le titane plus léger, plus cher! mais facilement façonnable.

En haute-montagne nous sommes souvent les pieds dans la neige, les antibottes sont donc indispensables. Celles-ci posées sur les crampons et non dessous, "vivent" plus longtemps (P.S: cela dépend de la marque des crampons).

Les terrains variés et le portage de lourdes charges mettent à rude épreuve notre matériel. Je choisis donc mon sac à dos en toile épaisse ainsi que mes guêtres.

 

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J'ai toujours avec moi quelques aiguilles et du fil extra fort.

L'ennui n'existe pas pour nous, cirons, graissons, cousons!

Affûter piolets et crampons est si simple, le temps perdu à la maison change parfois la difficulté en vif plaisir sur le terrain.

 

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P.S: La morale de l'histoire:

            Nous avons mis le nez là où la main de l'homme n'a jamais mis le pied.

           Conversations de bistrots chamoniards: "C'est celui qui dit qu'y aura pas".

 

Mais nous voici au four; quelle joie, quelle excitation!

Pour emballer les pièces, voici une technique super!

 

Les boites à oeufs (30 oeufs), coupées en deux dans leur mileu (scie égoïne) trouvent juste leur place dans la housse à crampons, préservant dans la descente, pointes de cristal, petites plaques, petits peignes, etc... De plus, à la montée, ces housses épaissies d'un journal forment un excellent fond de sac. Pour les plus grosses pièces; héritées des techniques des refuges; on passait le café dans les bas de femmes. Le bas ayant servi, reste la culotte. N'y voyez qu'une ironie du sort! Nos pièces emballées dans le journal, serrées en huit, grâce à l'élastique, forment une boule et ne se contrarient pas dans le sac à dos.

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Une méthode d'embalage bien personnelle

 

 

 

Pour finir, nous respectons la cordée, par sécurité pour les autres et nous-mêmes nous ne partons jamais seul.

Nous laissons la montagne vierge de tout détritus pour l'oeil et le coeur de ceux qui ont le droit de passer après nous.

Enfin je souhaite à tous, pour surmonter les monstres bavantes, les nuits plus ou moins confortables, les amitiés plus ou moins partagées,

                                  UN MORAL D'ACIER !

 

P.S: Une idée de partage:

                                      C'est pas l'altitude, c'est l'attitude.

                                             C'est un peu comme la dernière "goutte" de la gourde.

                                                       Elle revient idéalement à l'autre.

 

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Serge Bladet - Eté 1994


 

 

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